Courir en altitude est une pratique de plus en plus courante pour les athlètes et les amateurs de course à pied. Les bienfaits de l’entraînement en altitude sont nombreux, mais avant de s’envoler pour les sommets, il est important de comprendre les mécanismes en jeu. Dans cet article, nous vous proposons d’explorer les effets de l’altitude sur le corps humain, son rôle dans l’amélioration des performances sportives et de découvrir avec vous les différentes méthodes d’entrainement en altitude.
Avant de plonger dans les détails des bienfaits de l’entraînement en altitude, il convient de comprendre en quoi consiste cette pratique. Courir à une altitude élevée n’est pas une simple question de changement de décor.
A découvrir également : Recettes délicieuses à base de protéine 100% pure whey : un moyen savoureux d'atteindre vos objectifs de fitness
A voir aussi : Comment la « Routine d’Échauffement » spécifique au golf peut-elle améliorer la performance de jeu ?
Quand vous vous trouvez à des altitudes supérieures à 1500 mètres, la pression atmosphérique diminue. Cela signifie qu’il y a moins d’oxygène disponible pour votre corps. Face à cette situation, votre organisme va mettre en place une série d’adaptations pour tenter de compenser le manque d’oxygène. C’est ce que l’on appelle l’hypoxie.
A découvrir également : Filet de camouflage : l'importance du choix de couleur pour chasser
Et c’est précisément ce phénomène qui intéresse les athlètes. En s’entraînant régulièrement en altitude, ils cherchent à stimuler ces adaptations pour améliorer leurs performances en plaine.
Dans le meme genre : Football au Nigeria : Manu Garba prend la commande des golden eaglets
Le manque d’oxygène en altitude a un impact direct sur notre organisme. Pour compenser cette hypoxie, le corps va agir de deux façons principales.
D’une part, il va accroître la production de globules rouges. Ces cellules, responsables du transport de l’oxygène dans le sang, vont être produites en plus grand nombre pour permettre un meilleur approvisionnement en oxygène des muscles. On parle d’augmentation de la capacité de transport de l’oxygène.
D’autre part, l’organisme va chercher à optimiser l’utilisation de l’oxygène disponible. Cela passe par un mécanisme complexe qui entraîne une amélioration de l’efficacité des mitochondries, les « centrales énergétiques » de nos cellules.
En augmentant la capacité de transport de l’oxygène et en améliorant l’efficacité des mitochondries, l’entraînement en altitude permet d’optimiser la performance sportive.
C’est particulièrement intéressant pour les coureurs de marathon. En effet, la course à pied sur longue distance met à rude épreuve notre système cardio-vasculaire. Pouvoir compter sur une plus grande quantité de globules rouges et sur des cellules plus performantes pour produire de l’énergie peut faire la différence lors des derniers kilomètres.
De plus, l’entrainement en altitude favorise également la perte de poids, un atout pour les coureurs.
Il existe plusieurs méthodes pour s’entraîner en altitude. La plus connue est sans doute le stage en altitude, qui consiste à vivre et à s’entraîner pendant plusieurs semaines à une altitude supérieure à 2000 mètres.
Une autre approche consiste à s’entraîner en altitude, mais à vivre en plaine. Cette méthode, appelée "Live High, Train Low", permet de bénéficier des adaptations de l’organisme à l’altitude sans subir les inconvénients d’un entraînement en conditions hypoxiques.
Enfin, il existe également des dispositifs permettant de simuler les conditions d’altitude, comme les tentes hypoxiques ou les masques d’altitude.
Si les bénéfices de l’entraînement en altitude sont indéniables, il convient de noter qu’il ne convient pas à tous les coureurs.
Tout d’abord, le corps a besoin de temps pour s’adapter à l’altitude. Il faut compter environ deux à trois semaines pour que les effets positifs commencent à se manifester. Pendant cette période, les performances peuvent même diminuer temporairement.
De plus, l’altitude peut provoquer certains effets indésirables, comme le mal des montagnes, qui se traduit par des maux de tête, des nausées et une fatigue accrue.
Enfin, l’entraînement en altitude nécessite un suivi médical et une préparation spécifique. Il n’est donc pas à prendre à la légère et nécessite l’accompagnement d’un professionnel.
C’est pourquoi nous vous conseillons de bien vous renseigner et de vous faire accompagner par des spécialistes avant de vous lancer dans l’entraînement en altitude.
L’entraînement en altitude n’est pas une mince affaire. Il s’agit d’un défi pour le corps humain qui doit s’adapter à des conditions d’hypoxie, une situation où l’oxygène se fait plus rare. En effet, à partir de 1500 mètres d’altitude, la pression atmosphérique diminue, réduisant ainsi la quantité d’oxygène disponible pour l’organisme. Pour compenser ce manque, le corps déploie un ensemble de mécanismes pour optimiser l’utilisation de l’oxygène disponible et augmenter sa capacité à transporter l’oxygène.
Un des premiers mécanismes de compensation déployés par le corps est l’augmentation de la production de globules rouges. Ces derniers, véritables taxis de l’oxygène, sont produits en plus grande quantité pour assurer un approvisionnement optimal des muscles en oxygène.
En parallèle, l’organisme va chercher à utiliser le plus efficacement possible l’oxygène disponible. Pour cela, il améliore le fonctionnement des mitochondries, les « centrales énergétiques » de nos cellules. Celles-ci deviennent plus performantes pour produire de l’énergie et permettent aux muscles de fournir un travail plus important malgré la diminution de la disponibilité en oxygène.
Parmi les différentes méthodes d’entraînement en altitude, le stage en altitude est sans doute le plus populaire. Il consiste à vivre et à s’entraîner pendant plusieurs semaines à une altitude généralement supérieure à 2000 mètres.
Le but de ces stages d’entraînement est de permettre aux coureurs de s’acclimater à l’altitude, leur corps devant s’adapter à l’hypoxie. Le temps nécessaire pour que ces adaptations se produisent est variable, mais il faut généralement compter entre deux et trois semaines.
Au cours de ce stage, les coureurs doivent adapter leur entraînement. Les premiers jours, les séances sont généralement plus courtes et moins intenses pour permettre au corps de s’adapter à l’altitude. Puis, au fur et à mesure de l’acclimatation, l’intensité des entraînements peut être progressivement augmentée.
Il est important de noter que l’entraînement en altitude ne doit pas se substituer à l’entraînement en plaine. Les deux types d’entraînement sont complémentaires et devraient être intégrés dans un plan d’entraînement global.
En conclusion, l’entraînement en altitude offre de nombreux avantages pour les coureurs de marathon. Il stimule la production de globules rouges et améliore l’efficacité des mitochondries, permettant ainsi une meilleure utilisation de l’oxygène disponible et une plus grande performance sportive.
Cependant, il est important de souligner que l’entraînement en altitude requiert une préparation spécifique et un suivi médical. Il peut provoquer des effets indésirables tels que le mal de montagne. En outre, les bénéfices de l’entraînement en altitude peuvent varier d’un individu à l’autre.
Avant de vous lancer dans l’entraînement en altitude, il est donc recommandé de vous renseigner et de consulter un professionnel. Et n’oubliez pas, la clé d’une bonne préparation pour un marathon réside dans un entraînement régulier et adapté, qu’il soit réalisé en plaine ou en altitude.